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Comment prendre beaucoup de décisions ?

Par Bernard Milian
Train tracks leading to a warehouse

Lors de notre conférence utilisateurs francophone de juin 2023, notre partenaire DFYA nous rappelait que nous prenions en permanence un très grand nombre de décisions.

On avance un chiffre de 35000 décisions par jour pour un humain adulte. Si vous effectuez une recherche internet sur le nombre de décisions quotidiennes Google vous répondra effectivement 35000. La source scientifique de cette statistique, reprise sur plusieurs sites, semble cependant douteuse – notamment influencée par une publicité Microsoft – qui ne fait pas davantage référence à une réelle étude scientifique… J’avoue ne pas avoir demandé à ChatGPT – de peur qu’il n’invente une étude de toutes pièces.

Bienvenue dans le merveilleux monde numérique où une affirmation devient vérité lorsqu’elle est suffisamment répétée, et continuons à essayer de faire nos 10 000 pas par jour, puisqu’aucune étude n’a démontré que c’était le bon nombre, mais que ça ne peut pas faire de mal…

A l’échelle d’une entreprise, le nombre de décisions prises croît forcément, en proportion du nombre d’individus – même si on peut constater que parfois les décisions des uns vont à l’encontre des décisions des autres – et que plus il y a de décideurs plus il va y avoir d’inertie – je suis sûr que vous avez des anecdotes croustillantes à partager sur le sujet.

Peu importe la statistique réelle, le fait est que chacun d’entre nous prend beaucoup de décisions tous les jours, et que le nombre de décisions prises au sein de la communauté que constitue une entreprise est vertigineux, sans doute de plusieurs millions par jour pour une entreprise internationale. Quand on étend le périmètre à une supply chain – c’est-à-dire, au-delà de l’entreprise, à un réseau de partenaires – clients, fournisseurs, prestataires – comment est-il possible d’orchestrer autant de décisions pour leur donner suffisamment de cohérence ?

Automatisation et Intuition

En tant qu’individu, ce qui nous permet de prendre autant de décisions chaque jour, c’est qu’on les prend sans y penser. Soit parce qu’on a automatisé le processus, après un apprentissage rapide (la respiration par exemple) ou plus long (la marche, le vélo). L’automatisation dans les prises de décision supply chain est aussi la bienvenue. Nous faisons du vélo de manière automatique, instinctive, car nous avons pris confiance, au travers d’un processus expérimental et de quelques égratignures. L’automatisation de décisions supply chain requiert d’acquérir cette même confiance dans le système, sans avoir recourir à Excel, ce à quoi la majorité des systèmes ERP et APS ont échoué…

L’intuition nous aide aussi à prendre nos décisions au quotidien. Nous n’avons pas besoin d’y penser beaucoup – nous prenons énormément de décision car elles sont évidentes. Je décide de m’arrêter au feu rouge sans avoir à y penser. Comme nous l’avions déjà évoqué, loin d’être irrationnelle, l’intuition est surtout la mise en œuvre automatique par notre cerveau de connaissances accumulées dans notre mémoire à long terme. Donc pour prendre au quotidien un grand nombre de décisions dans la supply chain, rien de mieux que de disposer d’un modèle opératoire et de solutions numériques intuitives.

Cohérence et modèle opératoire

Il reste que l’automatisation et l’intuition ne répondent pas à tout. Nos entreprises sont des collectivités impliquant plusieurs fonctions, plusieurs sites, une myriade d’interactions. Etendue aux fournisseurs et clients, l’équation intègre de multiples inconnues.

Même pour mettre en œuvre l’automatisation et exercer l’intuition, il faut de la cohérence – un sens commun – un consensus sur un modèle opératoire, des missions, des objectifs.

La proposition de l’approche Demand Driven est de revenir aux fondamentaux pour apporter de la cohérence. Le cœur de la mission d’une entreprise ou d’une supply chain est de transformer de la matière première pour délivrer à son marché des produits finis. Ça s’appelle un flux. Focaliser sur ce flux qui apporte de la valeur au marché est ce qui assure une cohérence pour l’ensemble des contributeurs.

Pour supporter ce flux, nous avons besoin d’un modèle opératoire. Le Lean a popularisé les VSM – c’est-à-dire une modélisation des flux physiques et d’information. On peut débattre, à l’heure du process mining, du besoin d’évolution du VSM à l’ancienne, mais le fait de formaliser la logique de flux et de pilotage est essentiel pour établir une compréhension partagée et une cohérence dans les processus de décision.

Data, Visibilité, Collaboration

« Sans données, vous n’êtes qu’une personne de plus avec une opinion » disait Edward Deming. Pour alimenter vos processus de décision, et plus encore de décision collaborative impliquant plusieurs acteurs, vous avez besoin d’établir une plateforme de business intelligence qui rend visible la situation actuelle, passée, qui éclaire sur les options à venir et sur les liens de cause à effet.

Attention : disposer de visibilité ne suffit pas – vous devez établir des processus de revue et d’adaptation, d’échange avec les parties prenantes internes et externes, de S&OP pour orchestrer ces décisions.

Intuiflow de décisions…

Centrée sur le flux, intuitive et permettant l’automatisation, permettant de définir un modèle opératoire, de l’adapter en liaison avec le S&OP, intégrant une plateforme de business intelligence. Notre solution Intuiflow a été conçue pour faciliter au quotidien l’orchestration d’une multitude de décisions, en toute simplicité !

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